De Jérusalem vers Rennes-le-Château,
en passant par la Théopolis de Dardanus
dans les Alpes de Haute Provence
Roger Corréard


Site supposé de Théopolis
Site supposé de Théopolis


Troisième épisode
: Où l’on contemple la PIERRE ECRITE et explore le site de THEOPOLIS, dans les rochers de DROMON.

Laissons Placidia et Dardanus se vautrer dans les plaisirs de l’Amour charnel, pendant que le roi Ataulphe chevauche à la tête de son peuple en direction des tours de Carcassonne et de la sauvage vallée du Razès où sommeille le "rêve fou" de l’abbé Henri Boudet qui ne s’éveillera que 1400 ans plus tard. Car pour moi il est certain que le promoteur de l’affaire de Rennes-le-Château fut le curé de Rennes-les-Bains.
N’oublions pas que, malgré ce que nous racontait notre grand initiateur Gérard de Sède, Boudet et Saunière se rencontrèrent à Axat, au temps où ce dernier était le curé du Clat.
Ces curés "renifleurs de l’or des Wisigoths" avaient leur quartier général à l’hôtel restaurant Saurel Lebat, en compagnie du curé Duvilla, nommé curé de Couiza en 1917, qui fit réaliser dans son église le très étrange monument aux morts de 1914-1918.
Au passage, je dois mentionner qu’un monument aux morts identique se trouve dans l’église dédiée à Marie-Madeleine, dans la paroisse de la Motte-du-Caire, à 20 km Nord-Est de Sisteron et 10 km nord de THEOPOLIS.
Cela a très certainement une grande importance dans la piste des Cailloux Blancs du Petit Poucet qui conduit des Alpes-de-Haute-Provence vers l’Aude, ainsi que m’écrivait Gérard de Sède, et il fut excellent Prophète.
C’est à l’hôtel Saurel Labat que logeait Monsieur Guillaume lorsqu’il venait rencontrer les 3 ritous du Razès. Ce qu’écrit en filigrane Gérard de Sède dans SIGNÉ ROSE CROIX, page 152.
Savez-vous de quoi discutaient les 3 compères et leur complice l’Archiduc ?
Tout simplement de l’or des Wisigoths dissimulé après le désastre de Vouillé dans une grotte de la vallée de la Boulzanne. Tout au moins une partie, car on ne met pas tous les œufs dans le même panier.
Une légende dit également que l’OR MAUDIT venant du pillage de Rome fut déposé dans le sépulcre d’ALARIC II, situé quelque part au sommet du mont portant le nom du roi wisigoth, tué par CLOVIS, roi des Francs, à la bataille de Vouillé en 407, alors qu’un METEORITE LUMINEUX immobile flamboyait à la verticale de la cathédrale de Poitiers, telle la Nuée Ardente qui guidait MOISE dans le désert du Sinaï.
Voici quelques informations sur cette PIERRE ECRITE que fit graver Dardanus vers l’an 420, après que l’assassinat d’Ataulphe ait brisé son rêve d’un Empire Celto-Wisigothique, du Rhin aux Portes d’Hercule.
Sisteron est défendue illusoirement par une citadelle de type Vauban, dont l’échauguette orientale dite "du DIABLE"domine de 300 mètres les flots tumultueux de la Durance, dont parle NOSTRADAMUS dans son quatrain dédié à la PORTE des POISSONS.
Face à l’échauguette du DIABLE est le Rocher de la Baume, dont l’éperon occidental est gravé d’un très beau profil d’une jeune femme aux LONGS CHEVEUX.
Ne le dites à personne, mais pour MOI il est fort possible que ce pur profil de MADONE soit celui de MARIE MAGDELEINE.
Sur le flanc nord du Rocher de la Baume sont les ruines d’un très ancien rempart et d’une redoute arasée à sa base. Sur une carte d’état major de 1889, cet endroit se nomme "La MADELEINE"… ? Il n’y a pas de fumée sans feu.
En dessous du profil Magdalénien est une BAUME majestueuse en forme de voûte gothique. Je la nomme la cathédrale rupestre.
Dans cette Baume qui rappelle la Baume de Magdeleine où la Sainte Prostituée des Evangiles passa le restant de son existence à pleurer la disparition de Jésus, sont gravés ces mots : SALVE REGINA. Ce qui se traduit par : SALUT REINE DES CIEUX.
En Provence, pour les Félibres Mistraliens, dont était Paul Arène, de Cante Perdrix, la REINE des CIEUX est la GRANDE ESTELLE, soit la planète VENUS, qui n’est autre pour les Troubadours, dont était Paul Arène, MARIE MAGDELEINE.
Dans CALENDAL, Frédéric Mistral écrit :
- Oh - Eglise d’AMOUR.
- Tu bois toujours les pleurs de Marie-Magdeleine.
- L’Amante du Christ.
Ainsi que m’écrivait Gérard de Sède :
- "Cherchez le LIEN entre Sisteron et Rennes-le-Château"-
Evident n’est-ce pas ? Marie Magdeleine EST le LIEN. Gérard de Sède le SAVAIT.
Lorsqu’on franchit le pont de la Baume, tourner à gauche, prendre la D3 (ancien chemin n°17 en 1800) qui conduit vers le village de Saint Geniez et les Rochers de Dromon, site supposé de la THEOPOLIS de DARDANUS.
La D3 monte harmonieusement en larges courbes vers le col de Mézien. Avant de franchir un petit pont, la D3 coupe un très vieux chemin large de 5 mètres, apparemment c’est la VIA Dardanienne, dont parle la PIERRE ECRITE.
Sur la gauche un promontoire rocheux perce le ciel. C’est la Moure de Gache. Sur sa falaise nord est un immense ANNEAU, semble-t-il un caprice de l’érosion, à moins qu’il ne soit creusé par la main humaine… ?
Il me plait de voir dans cet ANNEAU celui des NIBELUNGENS que chante Richard Wagner dans son OR du Rhin.
Lorsque Dardanus rencontra Ataulphe lors du siège de Valence, étaient présents le roi Goard du peuple des Alains et le roi Gonthiard du peuple des Burgondes, ceux-ci étant les NIBELUNGENS de la légende de l’OR du Rhin.
Dans cette légende, un certain GUNTHER cache l’immense TRESOR des NIBELUNGENS dans une caverne située près d’une cascade, gardée par un féroce et très malin NAIN nommé ANDWARI, qui se métamorphose en un cruel BROCHET. Un DRAGON d’un type particulier. En Europe tout le monde sait que les DRAGONS sont les gardiens des TRESORS.
Hors à Sisteron, le Rocher de la Baume vu du sud, représente le profil d’un immense DRAGON de 4 km de long. Ce profil est hallucinant lorsqu’on sait le distinguer.
Suivant Alfred Weisen, auteur de l’ILE DES VEILLEURS, située dans le Verdon, où serait cachée une partie du TRESOR des TEMPLIERS, l’épopée des NIBELUNGENS-Burgondes, se serait passée dans le secteur de Sisteron, entre les falaises de Gache et le Rocher de Hongris, à 4 km au nord de ce vaste plateau long de 6 km, qui ferme au nord la vallée de Chardavon et de Saint Geniez. Le Rocher de HONGRIS symboliserait ce pays où se serait situé la fin de l’épopée des NIBELUNGENS par leur massacre sur ordre d’ATTILA, roi des Huns. Toute légende est camouflée sous divers subterfuges.
Il se peut qu’après le siège de Valence, Dardanus ait autorisé le roi Gunthiar à s’établir dans ce secteur, où, quelques années plus tard le roi WALLIA, successeur d’Ataulphe, les massacra par l’intervention de son armée. Cela est une hypothèse.
Sur le flanc sud du col de Mézien est en contrebas le détroit d’Entrepierres, un endroit très fréquenté par le phénomène OVNI.
La D3 serpente tout au long du flanc sud du plateau de Gache. On arrive à l’entrée du Défilé dit de "PIERRE ECRITE", qui sert de passage au torrent du Jabron. Je signale qu’en araméen, la langue de Jésus, Jabron se traduit par PUISSANTS HEROS.
S’agirait-il de Dardanus, de Névia Galla, de Lépidus, les héros de Pierre Ecrite… ?
La Pierre EcriteA la sortie orientale du défilé, gravée sur un monolythe qui se détache de la falaise, voici l’inscription latine de PIERRE ECRITE. La traduction que voici est celle de Monsieur de Laplane, magistrat, auteur en 1843 d’une Histoire de Sisteron tirée de ses archives.

CLAUDIUS POSTUMUS DARDANUS HOMME ILLUSTRE REVETU DE LA DIGNITE DE PATRICE EX CONSULAIRE DE LA PROVINCE DE LA VIENOISE EX MAITRE DES REQUETES EX QUETEUR EX PRETEUR DES GAULES ET NEVIA GALLA NOBLE ET ILLUSTRE DAME SON EPOUSE AYANT FAIT TAILLER LA MONTAGNE DES DEUX COTES ONT DONNE DES VOIES PRATICABLES AU LIEU NOMME THEOPOLIS LIEU QU’ILS ONT FORTIFIE PAR DES MURS ET DES PORTES. CE TRAVAIL A ETE EFFECTUE DANS LEUR PROPRIETE PARTICULIERE MAIS ILS ONT VOULU NEANMOINS QU'IL SERVE A LA PROTECTION DE TOUS. IL A ENCORE ETE FAIT AVEC L’AIDE DE CLAUDIUS LEPIDUS COMPAGNON ET FRERE DU SUS-NOMME EX CONSULAIRE DE LA GERMANIE PREMIERE EX INTENDANT DES AFFAIRES PRIVEES AFIN QUE LEUR SOLLICITUDE POUR LE SALUT DE TOUS ET UN TEMOIGNAGE DE LA RECONNAISSANCE PUBLIQUE PUISSENT ETRE MONTREE PAR CETTE INSCRIPTION.

Claudius Postumus Dardanus occupa dans l’administration de l’Empire romain la direction du secrétariat du Palais. Puis il devint questeur et eut accès à l’Empereur. Il fut ensuite nommé Vir Inlustri, au sommet de l’échelle des hauts fonctionnaires, puis Patricia Dygnitatis. Le détenteur de ce titre unique est au sommet de la noblesse de l’Empire. Vers l’an 400, probablement, il fut Consulaire de la Province de la Viennoise, la plus riche des Gaules.
Quant à la plus haute fonction de Claudius Postumus DARDANUS elle débuta en l’an 409 et finit en 414, suite à un décret de l’Empereur HONORIUS qui le nomma Préfet du Prétoire des Gaules.
En tant que Préfet du Prétoire des Gaules, le pouvoir de DARDANUS aurait dû englober l’Espagne, la France, la Belgique et le sud de l’Angleterre.
Mais voilà, en l’an 406 un flot ininterrompu de Barbares franchissait le Rhin gelé et se répandait dans le centre de la Gaule, de Lutèce vers Orléans, puis Bordeaux et ensuite l’Espagne et après avoir franchi les Portes d’Hercule, se répandirent en Afrique du nord jusqu’à l’ancienne Carthage.
Les légions de Grande-Bretagne se révoltèrent, nommèrent à leur tête un centurion appelé Constantin, qui les fit traverser la Manche et semer le désordre dans le nord de la Gaule. L’épopée de Constantin se termina en Arles où on lui trancha la tête qui fut expédiée dans un tonneau de sel à l’empereur HONORIUS résidant à Ravenne.
DARDANUS ne contrôlait que le couloir du Rhône, la Provence, la Narbonnaise et encore sporadiquement, il ne revint en Arles qu’après l’élimination par son glaive de Jovinus, le rebelle Arverne et de la noblesse de cette Province par ses légions.
Ce terme de DARDANUS est le co-gnomen, ou surnom, de Claudius Postumus. Il est à remarquer que ce co-gnomen peut vouloir indiquer que Claudius Postumus était originaire de la Dardanie où se trouve la ville de TROIE.
Le fondateur mythique de TROIE était le fils de ZEUS et d’ELECTRE, et se nommait DARDANOS. Le Dardanus de PIERRE ECRITE désirait-il dire par-là qu’il descendait du mythique Dardanos, donc de descendance divine, ainsi que se disaient les mérovingiens ?
Cette hypothèse me paraît recevable. Jules César se disait bien descendant de VENUS. Ce qui est logique pour un romain, car toutes et tous savaient qu’ils étaient "Les fruits de l’AMOUR charnel". Les romains étaient très réalistes.
Pour tenter de pénétrer dans le mental de nos ancêtres de voici 2000 ans, il convient de voir leur monde existentiel avec leurs yeux et non avec les nôtres.
En conséquence il convient d’admettre que pour DARDANUS, il se disait "réellement" descendant de ZEUS et d’ELECTRE et à ce titre ne pouvait être chrétien ainsi que les universitaires le supposent, ce serait lui faire renier son univers psychique.
Bernard Falque de Bezaure, spécialiste des Templiers de la Provence, a découvert dans le monastère de Vituves proche de Rome, des parchemins templiers citant une dizaine de LOCUS dédiés aux cultes du Paganisme. Ces parchemins datent de l’an 437. Du fait que figure dans ces parchemins un CASTRUM DROMANUS, donc situé à DROMON, il est à supposer qu’il s’agissait de la MAISON FORTIFIEE de DARDANUS, qui était un paganiste, pur et dur, car adepte du culte de Mythra, le Messager du Soleil, suivant certaines informations parvenues apparemment des bibliothèques du Vatican.
Cette THEOPOLIS m’apparaît comme un lieu de culte universel, dédié à TOUTES les Déesses et TOUS les Dieux du paganisme, dans le plus parfait œcuménisme universel. En fait Jean XXIII n’a rien inventé que Rome ne connaissait déjà.
Qu’est-ce que le paganisme ? Si ce n’est le culte de la VIE et de l’AMOUR.
Au fond du ravin du Gourd, sur le flanc oriental du Dromon, coule une grosse source qui était sous la protection de GROSELLOS, Divinité gauloise protectrice des Sources de Fécondité, donc de l’Amour et de la Vie.
Dans la crypte de la chapelle de Dromon est une Pierre de Fécondité et les chapiteaux portent des représentations des organes sexuels de l’Amour et de la Vie.
Au début du 18ème siècle on disait que cette crypte était un Temple dédié à la Dame Blanche des nuits sombres, Diane Chasseresse, une image romantique d’Artémis, grande déesse de la Fécondité, importée de Grèce à Massalia par les Phocéens en –600.

La chapelle de Dromon ou le Temple de la Belle au Bois Dormant
La crypte de Dromon, la Pierre de Fécondité
La crypte de Dromon, chapiteaux symboles de la fécondité


D
ans la chapelle supérieure est une sculpture en réemploi représentative du culte de Mythra, Messager du Soleil, qui tous les 25 décembre, bien avant la naissance du petit Jésus, renaissait d’un rocher pour annoncer aux humains le retour du soleil du bas de l’horizon vers le milieu du ciel, le temps des semailles, des récoltes, des engrangements des provisions pour l’hiver, et le cycle recommence.
Le culte de Mythra s’apparente à celui de la Fécondité, de l’Amour, de la Vie. Revenons vers PIERRE ECRITE. Après Dardanus est cité Névia Galla – Noble et Illustre Dame – qualifiée de MATER FAMILIA EJUS. C’est-à-dire Epouse et Mère de Famille. Ce nom de GALLA peut faire supposer que cette noble et illustre dame, épouse du plus haut fonctionnaire de l’Empire d’Honorius, peut-être issue d’une grande famille gauloise. Tout ce secteur de montagnes des Basses-Alpes aurait appartenu à cette famille gauloise en tant qu’ancien PAGUS du peuple des AVANTICI, originaire du Proche-Orient. Ce que paraît dire le géographe grec Strabon dans sa Géographie Provinciae.
Ces Avanticiens seraient les premiers occupants du Val des Rochers de Dromon, aux sommets desquels s’élevaient leurs Temples-Forteresses des THEUS DODUM. Ce qui se traduit par "la FORTERESSE DES DIEUX". Ce qu’illustre magnifiquement cet ensemble de rochers ruiniformes, représentant la silhouette d’une "galère antique", un DROMON, échoué après le déluge sur la crête nord du profond ravin de Vançon.
Pour contempler cette image mythique il est évidemment nécessaire de VOIR avec les yeux d’un gaulois, d’un grec, d’un romain, d’un égyptien…
En ajoutant un I à Galla, on obtient Gallia, qui est la Gaulle. Un Gallicus est un gaulois.
Si Névia pouvait se traduire par NOUVELLE, il m’apparaît que NEVIA GALLIA donnerait NOUVELLE GAULLE. Ce qui symboliserait le "rêve de Dardanus" lorsqu’il s’allia au roi des wisigoths. Créer une NOUVELLE GAULLE indépendante de l’hégémonie de l’Empire Romain. Cela ne se réalisa pas.
Un troisième personnage mythique apparaît dans les nébulosités opaques des fluctuations incertaines de ces Temps, dont on sait peu de choses.
Il s’agit de PHARAMOND, qui serait le trait d’union entre la "possible descendance Davidique de Jésus et de Marie-Madeleine" et le peuple des Mérovingiens, que fonda CLOVIS roi des Francs, après la bataille de Vouillé.
Ce fut une funeste bataille qui sonna le glass du peuple wisigoth et créa le mythe du TRESOR d’ALARIC.
Une dernière précision : PHARAMOND était contemporain de Dardanus et d’Ataulphe.
Ainsi sont semés aux incertitudes de l’Histoire et des Histoires les petits cailloux blancs du Petit Poucet qui conduisent mythiquement vers la BELLE au Bois Dormant.
Le troisième des puissants héros de Pierre Ecrite est CLAUDIUS LEPIDUS, désigné en tant que "frère et compagnon" de Dardanus, participant aux travaux de "voirie et de fortifications" du LOCUS CUI NOMEN THEOPOLIS EST.
Lepidus fut consulaire, c’est-à-dire gouverneur de la Germanie Première, situé dans le diocèse de Trèves. Les Burgondes étaient originaires de la Germanie Première avant qu’ils ne s’allient avec l’imposteur JOVINUS et le roi GOARD des Alains, puis furent stoppés par les légions de Dardanus sous les murs de Valence.
Par ses fonctions de MAGISTER MEMORIUM, Lépidus fut un important fonctionnaire du Palais Impérial.
Je termine cette "introspection" de Pierre Ecrite par l’explication de ce terme LOCUS qui qualifie ce qu’EST la nature mystique de THEOPOLIS.
Dans son étude parue dans la revue du Moyen-Age Latin, l’abbé Chatillon, maître de conférences aux universités catholiques de Lyon, qui vint en 1942 à Saint-Geniez-de-Dromon pour localiser Théopolis, consacre 16 pages à ce terme de LOCUS. C’est dire l’importance que cet érudit ecclésiastique accorde au maître mot LOCUS pour la compréhension des origines de la fonction essentielle de THEOPOLIS, en dehors de celle de camp retranché des légions de Dardanus et de centre de production agricole.
Page 40 de son étude, l’abbé Chatillon précise :
" A ce lieu retiré qu’entoure naturellement le mystère, vient s’ajouter aisément une signification religieuse. S’il s’y trouve quelque SANCTUAIRE ou simplement "quelque relique d’un CULTE du Passé, c’est autour de cette SANCTA protégée par la loi que va se centrer et se préciser la notion de LOCUS."
Chatillon cite le LOCUS GARGARIUS près de Marseille, centre religieux important rural, aux temps de la Rome paganiste.
" Le dénominateur commun entre le LOCUS GARGARIUS et le LOCUS CUI NOMEN THEOPOLIS EST, est l’élément religieux. Le LOCUS est païen au 2ème siècle. Le LOCUS THEOPOLIS est chrétien au 5ème siècle".
Après les noms, titres et honneurs des 3 héros de Pierre Ecrite, voici les "détails techniques" des travaux qu’ils firent effectuer à grands coups de fouet sur les épaules de centaines d’esclaves dont les ossements de beaucoup sont réduits en poussière tout au long de la route qui conduit de Ségustérodonum vers THEOPOLIS.
- ILS FIRENT OUVRIR UNE ROUTE PRATICABLE CONDUISANT AU LOCUS DE THEOPOLIS-
Cette route existe toujours, bien que dans le Val de Dromon les tracteurs l’aient transformée en une "tracto-route de poussière".
Du côté de Sisteron, cette VIA est toujours visible et en bon état sur bien deux kilomètres tout au long de la côte qui grimpe vers le col de Mézien, rectiligne, large de bien 5 mètres. On peut la suivre à partir de l’endroit où la D3 passe dans une tranchée en épingle à cheveux et ressort sur la D3 avant le dernier petit pont avant d’aborder une série de lacets qui grimpent vers le col de Mézien.
Cette VIA passe à l’évidence devant Pierre Ecrite. On sait par plusieurs récits du début de 1800 qu’à cette époque, elle n’existait plus depuis longtemps, le torrent du Jabron l’avait emportée sur une longue distance.
Au milieu de la ligne droite avant le village de Saint-Geniez, sur la droite est une grande croix en bois où s’amorce une "draille" large de 5 mètres. C’est la VIA Dardanienne, elle conduit tout droit au parking de la chapelle, au hameau des Chaberts qui se nommait THEOUX début 1800, souvenir toponymique de THEOPOLIS.
A 200 mètres avant d’arriver aux Chaberts, à droite et à gauche de la route, partent deux larges "drailles" bordées d’énormes blocs de roche. C’est tout ce qui reste des MURS et des PORTES qui fortifiaient le LOCUS de THEOPOLIS.
Quant au CASTRUM DOMANUS qui existait en l’an 437, donc du temps de Dardanus, et ensuite au 11ème siècle et jusque dans le 14ème, il se situait en plusieurs endroits.
Sur le sommet du Dromon où était une grosse tour ronde bâtie sur une base carrée avec au sous-sol une cave, dans les environs, entre un rempart et cette tour, quelques bâtiments et MIRACLE, une fontaine d’EAU CLAIRE coulant dans un bassin. A l’évidence la CANALISATION conduisant l’EAU CLAIRE au BASSIN serpentait dans la masse du Rocher de Dromon où les Avanticiens avaient certainement creusé un réseau de galeries.
Les rochers ruiniformes, étaient à leur origine un petit plateau de 150 mètres de long sur 50 à 80 mètres de large. Vers 1750 mètres un glissement de terrain le brisa et d’énormes blocs roulèrent sur la pente raide sur 500 mètres. Suivant divers témoignages, début 1800 il existait encore les ruines d’une tour, de diverses murailles, une poterne et quelques bâtisses en avant du rempart nord. Tout le sous-sol est crevassé par un réseau de failles. Par les traces de trous de poutres dans la grande falaise, on peut supposer que quelques maisons de deux étages au moins étaient bâties contre la roche.
Sur le sommet à 800 mètres à l’ouest, nommé "le Sabot" sur les cartes I.G.N. était au 13ème siècle un petit castrum du nom de DROMONET. On y trouve des débris de pierres de taille et des tuiles romaines. En dessous du Dromonet sont les emplacements de trois bâtisses médiévales et de nombreux cabanons de bergers. Tout cela disparaît un peu plus chaque année, le sol étant très instable.
Le glissement de terrain de 1750 fit s’écrouler un morceau du Dromon sur son flanc sud, qui ensevelit les mazures du village de Dromon abandonné depuis les guerres de Religions. Ce village servait de casernement aux troupes du Duc de Lesdiguières, chef de guerre huguenot, copain du Vert Galant.
Dans le 4ème épisode, je parlerais de quelques textes qui à partir de l’an 1650 tentent de localiser le LOCUS fortifié de THEOPOLIS, de Dardanus, Névia Galla, Lépidus. Que ces trois grands romains reposent en paix dans les multiples Olympes de Toutes les Religions du Monde Antique des rivages de la Méditerranée.
Avant de refermer ce troisième épisode, un dernier détail qui a son importance et qui dans un certain sens très occulte rattache THEOPOLIS à RHEDAE.
Sur la tombe de la Marquise de Hautpoul apparaît le nombre DIX SEPT, jour de son départ d’ici-bas pour retrouver ses ancêtres dans un au-delà brumeux.
A Rennes-les-Bains est la tombe du curé JEAN VIE et la date DIX SEPT mythique. Ainsi que nombre d’autres DIX SEPT dont la liste est longue.
Dans le texte de Pierre Ecrite vous remarquerez sur le dessin, des signes en forme de cœur, représentant des FEUILLES de LIERRE GRIMPANT. Ce qui peut être un symbole "d’élévation spirituelle". On ne sait au juste de quoi il s’agit. Comptez ces feuilles de lierre grimpant. Il y en a DIX SEPT. C’est très curieux.
La D3 qui passe devant Pierre Ecrite était au 19ème siècle le chemin de grande communication n° DIX SEPT… Cela était voulu, sans contestation possible.
De nos jours existe sur le flanc sud du rocher de la Baume une D17 qui conduit vers les rochers de Dromon et ensuite vers le cœur du mystère du trésor des Templiers du Verdon. Cela est une autre histoire sans fin très complexe. Restons-en là.
Pour descendre dans la crypte de Dromon il y a DIX SEPT marches : 17 + 17 = 34. Ce qui est le NOMBRE Magico-Mystico-Comique-Cosmique du carré de Jupiter.
Le déluge eut lieu le DIX SEPTIEME jour de la 600ème année de Noé et se termina également un DIX SEPT. Vérifiez dans la genèse.
GENESE -17-I : JE SUIS L’ETERNEL.
TEL EST LE SECRET DU DIX SEPT JANVIER QUI CONDUIT VERS LA CAVERNE DE SAINT ANTOINE L’ERMITE dont Bérenger possédait une copie du tableau, ainsi que IN ARCADIA EGO de Poussin et un tableau de SAINT CELESTIN qui conduit vers le TRESOR DES TEMPLIERS de VAL CROSS du VERDON, en passant par la D17, qui de Sisteron conduit vers THEOPOLIS.
Une dernière INFORMATION qui vaut son pesant de mystère.
Joignez THEOPOLIS et RHEDAE par une droite. Reliez cette droite par ses deux extrémités, soit THEOPOLIS et RHEDAE à STONEHENGE, vous obtenez un triangle, c’est évident. Le MYSTERE réside dans le fait que la longueur de ces deux cotés du triangle sont rigoureusement égaux.

QUESTION : STONEHENGE paraissant le plus ancien de ces trois hauts lieux, les deux autres ont-ils été positionnés en fonction du premier ?

Site de DromonExtrait de "Trois noms pour une cité", de Mme H.P. Tournier, éditions l’Envol, 1995 :
" L’architecte Claudio fait creuser un souterrain sous le fort de Dromon et fait élargir un endroit creusé au IIIème siècle, ayant accès du sommet du rocher à la crypte. L’extraction de l’ancienne mine est reprise. Autrefois, il existait des nécropoles dans les galeries souterraines naturelles proches des filons minéralisés et les populations se fixaient vers le lieu de travail. Dans le site de Dromon, il a été dit qu’il existait « une antre immense dans le rocher »- ce qui peut expliquer le tellurisme remarquable du lieu. Par ailleurs, un creuset en terre cuite a été retrouvé portant des traces de métaux nobles."

Sisteron le DIX SEPT mai 2005


A
suivre…


Roger Corréard
Archiviste autoproclamé
De THEOPOLIS




Retour à la liste des articles